les chevaux du Mordor
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  Le Lusitanien

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will
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MessageSujet: Le Lusitanien    Le Lusitanien Icon_minitimeMer 1 Sep - 17:14

 Le Lusitanien Movento124923615449art

Le cheval Lusitanien

les origines

Depuis les débuts de la colonisation néolithique de la péninsule ibérique, la population des chevaux ibériques a reçu plusieurs influences.
A l’âge du fer, la péninsule fut envahie par les Celtes qui amenèrent avec eux des chevaux de petite taille mais très résistants qui se croisèrent principalement avec les poneys indigènes .
Après un certain temps les Celtes et les Ibères devinrent une seule population dans certaines parties de la péninsule et leurs chevaux également se cotisèrent pour donner un cheval de stature moyenne .

Toujours à l’âge du fer les Phéniciens, les Grecs, les Carthaginois et les Romains arrivèrent dans la péninsule ibérique.
Les deux premiers ne vinrent pas avec suffisamment de chevaux pour influencer sensiblement le cheval ibérique.
Cependant une légende grecque attribue au vent la paternité des chevaux de ‘Lusitânia’ sur les bords du Tage.
C’est certainement une métaphore poétique reflétant la réputation de rapidité de ces chevaux dans l’antiquité .
Les Carthaginois et les Romains apportèrent en particulier le cheval berbère.
Cela se voit à plusieurs statues et pièces de monnaies de ces civilisations représentant des chevaux à profil de tête convexe et aux mouvements hauts et arrondis .
Après les Romains, des peuples du centre et du nord de l’Europe, Vandales, Alains et Suèves, se partagèrent la péninsule ibérique.
Les deux premiers apportèrent des chevaux apparentés aux ancêtres des races germaniques de chevaux lourds ou de trait.
Les Suèves qui avaient pris le contrôle de la plus grande partie de la péninsule apportèrent des chevaux du même type que ceux des Celtes .
Les Suèves furent ensuite vaincus par les Wisigoths qui eux aussi apportèrent des chevaux lourds ancêtres des races germaniques.
Les Arabes suivirent les Wisigoths dans la péninsule et apportèrent des chevaux berbères et arabes qui se croisèrent également avec le cheval ibérique local.

Les origines du Portugal remontent au douzième siècle, un temps où les chevaux jouaient un rôle majeur au combat de deux manières .

a "Gineta", le cavalier lançant une javeline avant de se retourner ou de continuer le combat au corps-à-corps avec épée ou lance et bouclier .
Le cheval devait être rapide et agile mais pas nécessairement très grand.

a "Brida", introduite par les combattants du nord de l’Europe, le cavalier revêtant une armure lourde et épaisse et armé d’une longue lance et utilisant la force de frappe liée à la masse du cheval, ce qui rendait souhaitable d’avoir de grands chevaux.

Plus tard encore, l’apparition des armes à feu rendit à nouveau nécessaire de disposer de chevaux rapides et agiles.



Le roi João V (marié à Marie d’Autriche et grand admirateur de l’école espagnole d’équitation à Vienne) créa un haras à Alter Real où un cheval répondant aux critères de la race lusitanienne est élevé depuis 1748.
Les juments et étalons à l’origine du haras de l’Alter Real furent achetés en Espagne.
Les étalons du haras de l’Alter Real étaient utilisé à l’école d’art équestre "Picaria Real".
Le fils du roi João V, le roi José, fit prospérer l’Alter Real et la Picaria Real.
La Picaria Real fut fermée au dix-neuvième siècle avant d’être réouverte au vingtième sous le nom d’Ecole Portugaise d’Art Equestre (Escola Portuguesa de Arte Equestre).
En 1885, Bernardo Lima, dans son livre sur les races de chevaux du Portugal utilisa le terme ‘Lusitano’ pour les chevaux nés et élevés au Portugal.
En 1889 fut créé le Stud-Book du Portugal.
En 1942, les vétérinaires des haras nationaux du Portugal décidèrent d’utiliser le nom de ‘Lusitano’ pour les chevaux nés au Portugal avec les caractéristiques leur permettant d’être inscrits au Stud-Book du Portugal.
L’existence officielle de la race lusitanienne ne remonte qu’à 1967.



Le Lusitanien a les mêmes origines que le cheval espagnol, la sélection des portugais a pourtant été différente, comme le cheval portugais a été essentiellement un cheval de tauromachie, il allie courage, endurance, fonctionnalité, force autant que souplesse et élégance.
Cheval académique, l’ancêtre du Lusitanien, le genêt d’Espagne, fût monture des plus grands écuyers des siècles précédents et par sa finesse inspira l’art équestre à Versailles.

Le 1er volume du "Livro Genealógico Português de Equinos" (successeur du Stud-book du Portugal créé en 1889) parut en 1967. Un accord antérieur entre éleveurs portugais et espagnols décida de l’usage des dénominations Lusitano et Espanhol respectivement.
Le nom Lusitano vient de celui d’un peuple vivant dans l’ouest de la péninsule ibérique dans l’antiquité.
En l’an 27 avant notre ère les Romains établirent la province de Lusitanie entre les rivières Douro et Guadiana.

Depuis le lancement du Lusitano Stud-book en 1967, l’intérêt pour la race n’a fait que croître, résultant en une augmentation du nombre de naissances de Lusitano enregistrées, non seulement au Portugal mais aussi à l’étranger.

En dehors du Portugal, l’intérêt international pour la race lusitanienne se manifeste surtout au Brésil, en France et au Mexique, suivis par un certain nombre de pays dont la Belgique , l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, la Grande Bretagne et les USA où l’on trouve déjà une communauté de chevaux lusitaniens.
Ceux-ci peuvent aussi se trouver en plus petit nombre dans d’autres pays dont l’Angola, l’Australie, la République Tchèque, la Colombie, le Guatemala, le Maroc, Monaco, le Mozambique, la Namibie, le Nicaragua, les Philippines, l’Afrique du Sud, la Suède, la Suisse et la Thailande.

Caractéristiques et Morphologie

Type: eu-métrique (pèse environ 500 kg), médioligne, formes arrondies, silhouette pouvant s'inscrire dans un carré.

Taille: moyenne au garrot, mesurée à l'aide d'un hippomètre à l'âge de 6 ans: femelles - 1,55 m; et mâles - 1.60 m.

Robes: Les plus fréquentes sont grise et la marron, dans toutes leurs nuances.

Caractère: noble, généreux et vif, mais toujours docile et maniable.

Allures: agiles et élevées se projetant vers l'avant, douces et d'une grande commodité pour le cavalier.

Aptitudes: tendance naturelle à la concentration, avec une grande prédisposition aux exercices de Haute École et beaucoup de courage et d'enthousiasme dans les exercices d'étrier court (combat, chasse, tauromachie, manient de troupeaux, etc.).

Tête: bien proportionnée, de longueur moyenne, fine et sèche, mandibule peu développée st joues relativement longues, profil légèrement subconvexe, front légèrement bombé (ressort entre les arcades sourcilières), yeux plutôt elliptiques, grands et vifs, expressifs et confiants.

Oreilles de longueur moyenne, fines, minces et expressives.

Encolure: de longueur moyenne, rouée, crinière fine, étroitement attachée à la tête, épaisse à la base et bien insérée dans les épaules, sortant du garrot sans dépression accentuée.

Garrot: bien détaché et étendu, en une transition douce entre le dos et l'encolure, toujours légèrement plus élevé que la croupe. Un peu empâté chez les mâles non castrés, mais toujours bien détaché des épaules.

Poitrail: de taille moyenne, profond et musclé.

Flanc: bien développé, large et profond, côtes légèrement arquée, insérées à l'oblique dans la colonne vertébrale, flanc court et plein.

Épaules: longues, obliques et bien musclées.

Dos: bien dirigé, à l'horizontale, servant de trait d'union suave entre le garrot et le rein.

Rein: court, large, musclé, légèrement convexe, bien attaché au dos et à la croupe avec laquelle elle forme une ligne continue et parfaitement harmonieuse.

Croupe: forte et arrondie, bien proportionnée, légèrement oblique, longueur et largeur de dimensions identiques, profil convexe, harmonieux et pointes des hanches peu évidentes conférant à la croupe une section transversale elliptique.

Queue dans le prolongement de la courbure de la croupe, crin soyeux, long et abondant.

Membres: bras bien musclé, harmonieusement incliné.

Avant-bras bien d'aplomb et musclé.

Canons plutôt longs, secs et avec les tendons bien détachés.

Boulets secs relativement longs et obliques.

Sabots de bonne constitution et bien proportionnés, à talons pas très ouverts et couronne peu évidente.

Fesse courte et convexe.

Cuisse musclée, plutôt courte, dirigée de manière à ce que la rotule se situe à la verticale de la pointe de la hanche.

Jambe plutôt longue, la pointe du jarret se situant à la verticale de la pointe de la fesse.

Jarret large, fort et sec.

Les membres postérieurs présentent des angles relativement fermés.

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