A l' origine le cheval vivait dans la " steppe ".
Son système digestif est adapté à l'ingestion de grandes quantités d'herbes issues de ce milieu naturel.
Depuis sa domestication, son alimentation a été modifiée, et les éléments nutritifs de l'herbe de nos prés actuels sont différents de ceux des steppes.
L'élevage marque le cheval pour la vie.
C'est justement dans les premières années de sa vie que l'on peut commettre des erreurs dans son alimentation.
C'est pour cela qu'il faut particulièrement veiller à lui donner les substances alimentaires qui différencient le cheval de loisir, du cheval destiné aux sports équestres.
Ce qui explique pourquoi l'alimentation des chevaux, outre l'incontournable fourrage, doit quelquefois être complétée :
Le premier aliment
Le foal sera nourris dans les meilleures conditions tant qu'ils tètent.
Mais il se contentera uniquement de cet apport nutritif pendant les deux premiers mois de sa vie.
Dès lors, des aliments de compléments pourront lui être donnés.
Tant que le foal sera allaité, il ne pourra s'agir que de quantités minimales.
une croissance trop rapide , du a une alimentation trop riche serais plus néfaste que bénéfique .
L'aliment de complément durant les six premiers mois pourra se composer d'un mélange d'aliments de démarrage pour poulains et d'une bouillie de quetsches, en proportions égales.
A côté de cela, il est particulièrement conseillé, durant les 12 premiers mois, d'ajouter des minéraux et des aliments pour la croissance en les mélangeant à la nourriture.
Le jeune cheval a besoin d'une albumine de qualité et de beaucoup d'énergie, car l'albumine contenue dans le lait maternel doit être compensée.
Il faut particulièrement veiller entre le sixième et le douzième mois à l'approvisionner en amino-acides et en vitamine B.
Les déficiences en énergie peuvent être compensées tout simplement par de l'avoine.
Ce régime peut être poursuivi jusqu'à 2 ans.